Les premiers coups de pioche, afin de redonner vie au site de l'ancien hôtel de la Gare, à Segré, vont être donnés en février. L'ancien bâtiment a été démoli en février 2020.
« La structure était instable et devenue dangereuse », indique le bailleur social Maine-et-Loire habitat, propriétaire du site. Depuis, la mise en route du chantier a accumulé les retards, d'une part à cause de la crise sanitaire, d'autre part à cause de la présence d'eau au sous-sol. La société a obtenu le permis de construire de son projet en mai 2023 et l'ouverture officielle du chantier a eu lieu le 15 décembre.
Initialement, le projet devait comporter 17 logements, seulement quatorze vont être construits, répartis sur quatre étages. Finalement, le parking ne sera pas en sous-sol mais en rez-de-chaussée, à cause des problèmes d'humidité, ce qui a conduit le bailleur, qui travaille de concert avec DLC Architectures, à revoir à la baisse le nombre d'habitations. Le coût total du projet est de 2 146 255 €, soit un coût par logement de 153 304 €.
Onze logements Vivre son âge
Onze des appartements seront équipés du dispositif Vivre son âge (VSA). « Une tablette sera installée à l'entrée et elle permettra, grâce à la domotique, de contrôler les interrupteurs, les volets et le chauffage », indique le bailleur.
Ces logements seront en priorité distribués à des personnes âgées mais restent accessibles à tous. La commission d'attribution aura lieu cinq mois avant la remise des clés, prévue fin novembre 2025.
« Il est possible de déposer son dossier. Il faut bien se renseigner car beaucoup de gens ne savent pas qu'ils peuvent prétendre à ce type de logement », déclare la chargée du suivi des travaux, Estelle Lesaffre. Il n'était pas possible d'adapter tous les logements en VSA pour des raisons de place.
Un ascenseur
La répartition se fera comme suit : six logements de type 2, de 42 m2, sept logements de type 3 de 63 m2 et un logement de type 4, de 80 m2. Il s'agit d'un bâtiment en R + 3, qui sera équipé d'un ascenseur.
La proposition du plan de chantier va être étudiée. « L'idée est d'occuper le trottoir, mais de ne pas empiéter sur la voirie. L'entrée du chantier se fera rue Lamartine et la grue sera positionnée à l'arrière du bâtiment », précise la chargée de travaux. La gêne à la circulation sera très ponctuelle. L'installation de la grue l'impactera, par exemple.
La réception technique est prévue en septembre 2025 et la remise des clés en novembre de la même année.
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