Christophe Hamard, nageur de La Pouëze, licencié à Laval, prendra le départ des championnats du monde de natation master à Fukuoka au Japon le 6 août. Il concourra dans la catégorie six des 49-54 ans.
1 seconde des minima
"Il ne faut pas se mentir, c'est plus facile de se qualifier pour les championnats du monde et d'Europe, tellement les minima pour les championnats de France sont élevés. Je n'ai pas mis les pieds pendant dix ans dans une piscine, pas franchi de pédiluve pendant toute cette période. Et en 2014, à Segré, j'ai tenté un chrono un soir avec mon fils. J'étais à une seconde des minima pour les Mondiaux, alors je me suis dit : "C'est reparti"", raconte-t-il.
Kazan, Budapest…
Depuis, Christophe n'a pas redécroché et a enchaîné les championnats d'envergure. Après Kazan (Russie) en 2015, Budapest (Hongrie) en 2017, il a toujours envie de performer, et profiter des à-côtés cette fois-ci.
"Je ne suis jamais allé au Japon, et pour un évènement pareil c'est assez fou. J'ai envie de prendre le temps de m'imprégner de la culture. Recevoir mon accréditation pour la compétition c'était déjà ma victoire à moi", précise Christophe Hamard.
50 m nage libre
Parti depuis le 3 août dans le nord du Japon, accompagné de son fils qui a fait le déplacement, le nageur réalisera une course par jour. "Je commence le 6 août avec le 100 m nage libre, puis le 7 août le 50 m papillon. Pour finir avec ma spécialité, comme je suis sprinteur, le 50 m nage libre. Je ne suis évidemment pas médaillable, bien que je sois 40e au ranking français. Pour autant, même à côté d'anciens pros je reste un compétiteur donc je vise un top 50", détaille le Français.
Du 6 au 8 août, il nagera dans les lignes qui ont été réservées aux nageurs élites lors des championnats du monde ces derniers jours. "Il faut remettre les choses dans son contexte, je ne suis pas un champion. Mais nous aurons l'honneur de nager dans les mêmes bassins que le jeune Léon Marchand qui affole les compteurs pendant ces championnats du monde", sourit le Pouëzéen.
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