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Nyoiseau. Ces designers veulent "redonner la vie" à l'ancienne abbaye royale

Actualités. Depuis juillet 2022, les designers Maurizio Galante, 60 ans, et Tal Lancman, 61 ans, sont installés dans une partie de l'ex-abbaye de Nyoiseau (Maine-et-Loire). Plus d'un an après, ils expliquent leurs projets.

Nyoiseau. Ces designers veulent "redonner la vie" à l'ancienne abbaye royale
Maurizio Galante et Tal Lancman se sont rencontrés en 2002 lors d'une exposition à New York intitulée Design 21. - Charlie Creteur

Comment vous vous êtes adaptés, un an après ?

Maurizio Galante : On est hypercontents d'être ici. Cela donne une autre couche à notre travail, une autre vie. Le changement de climat au travers des différentes saisons, tout cela a une influence positive sur notre créativité. La notion de temps est importante, comme voir une fleur s'ouvrir l'année d'après.

Tal Lancman : La veille de la visite de l'ex-abbaye royale, notre première impression était le ciel car on voyait les étoiles. Cela a donné un effet important.

Quel est votre parcours ?

M.G. : Après un lycée d'art, j'ai suivi des études d'architecture puis de mode à l'Académie de la mode et du costume de Rome. À partir de 1991, j'ai commencé à présenter mes collections de mode à Paris. Je suis devenu parisien, puis nyoisien. En 2003, on a commencé avec Tal à travailler avec des sociétés de design et on a fondé le studio de création Interware. On a commencé la décoration d'intérieurs.

Par exemple, on a fait la boutique du musée Carnavalet à Paris, le dernier restaurant d'Alain Ducasse ou encore l'hôtel flottant OFF Paris Seine, etc.

T.L. : J'ai étudié le design graphique aux Beaux-Arts de Jérusalem puis la mode et le textile à l'école Shenkar à Tel-Aviv. Quand je suis arrivé à Paris, j'ai décidé plutôt de travailler dans le domaine de la recherche de tendances. J'ai fait ça pendant dix-sept ans. J'ai aussi été rédacteur et directeur artistique pour le magazine View. Il est destiné à la clientèle industrielle du textile et du design.

Après ça, j'ai ouvert la société avec Maurizio. C'est la première fois que je commençais à toucher la partie plus concrète de design.

Dans la grande salle qui attend d'être réaménagée, Tal Lancman et Maurizio Galante espèrent faire un lieu de rencontre et d'exposition. - Charlie Creteur

Quels sont vos projets ?

M.G. : On a été sélectionnés en septembre pour le Loto du patrimoine 2023. Il faut attendre la fin de l'année pour découvrir le budget qui sera destiné à cette première tranche de travaux pour stabiliser les bâtiments, la charpente, la couverture et le local. Il faut que l'abbaye retrouve un niveau structurel en solidité. On va faire en sorte que la pluie ne rentre plus dans le bâtiment, car ça a fait beaucoup de dégâts. On a déposé le permis de construire. Si tout va bien, cela devrait commencer en mars, avril 2024.

Au-delà de tous ces projets qui sont dans des domaines différents, on aimerait bien faire un workshop.

Un workshop ?

M.G. et T.L. : Ce sera avec des étudiants liés aux métiers d'art, de design et à la créativité. On veut mettre en place l'idée de transmission et de connexion avec une forte valeur pédagogique. Le chantier en lui-même devrait être une base d'étude. Il y aura des journées ouvertes pour expliquer les métiers d'art comme dans la charpente, le taillage de pierres, etc.

À l'avenir, on veut aussi faire un espace d'exposition. On a l'espace pour faire ça, une grande salle. On pourrait s'en servir pour exposer les résultats des workshops qu'on fait avec des étudiants ou professionnels dans l'année. Ça peut être aussi dans le cloître. Ce lieu attend de retrouver la vie pour l'instant, il dort.

Une colonie de chauve-souris est abritée dans une pièce sous le cloître. Un couloir végétal bâché a été aménagé pour favoriser leurs déplacements (en bas à gauche). - Charlie Creteur

Côté création ?

T.L. : On travaille avec plusieurs galeries françaises et américaines. Nous sommes pour la première fois en train de fabriquer ici des objets physiques. On a commencé il y a quelques mois et c'est très satisfaisant. On a des galeristes qui sont venus.

Depuis que nous sommes arrivés, on a commencé aussi de manière instinctive à repérer des talents locaux du Segréen. Cela peut être des artisans, des entreprises ou des artistes avec lesquels on peut collaborer. On commence à imaginer des collaborations avec des thèmes spécifiques.

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