Il est parti du Mont-Saint-Michel (Manche) pour rejoindre Jérusalem, en Israël, à vélo. À 22 ans, Brieuc de Saint Chéreau, un jeune qui a grandi à Château-Gontier (Mayenne), a décidé de se lancer un défi personnel. Avec un ami, Guillaume de Rambures, il s'est lancé, mercredi 1er novembre 2023, dans un voyage à vélo pour rejoindre Jérusalem.
« Je viens de finir mes études, un master en école de commerce, et je n'avais pas envie d'enchaîner tout de suite sur un CDI. Je cherchais à faire quelque chose d'exceptionnel. J'avais envie d'un défi avec une dimension physique », confie Brieuc de Saint Chéreau.
Intéressé par le Moyen-Orient, catholique, il a trouvé une destination parfaite pour donner également une dimension spirituelle à son voyage.
« Au départ, j'avais proposé à pas mal d'amis et personne ne semblait intéressé. J'étais parti pour le faire tout seul. Et, en discutant avec Guillaume, il a accepté et s'est greffé au projet », se souvient l'intéressé.
Le strict minimum
Ils sont partis de l'Abbaye du Mont-Saint-Michel, en Normandie, pour se diriger vers Château-Gontier. Ils prendront ensuite la direction d'Istanbul, en Turquie, en passant par l'Italie, la Slovénie, la Serbie et la Bulgarie. Un voyage de 4 000 km, jusqu'en février, avec le strict minimum : deux VTC, deux grosses sacoches par vélo et un petit sac par personne.
« C'est aussi pour ça que l'on part. On veut vivre quelque chose. On commence un voyage dont on va se souvenir toute notre vie. »
Vigilance liée à l'actualité
Une fois en Turquie, ils ont décidé de prendre le bateau pour rejoindre Israël. « En passant par la terre, il aurait fallu traverser la Syrie et le Liban avant de rejoindre Israël. C'est compliqué, surtout depuis le 7 octobre », glisse Brieuc de Saint Chéreau.
Avec les attentats du Hamas en Israël, et la guerre lancée par l'État hébreu contre ce mouvement terroriste, l'idée d'un tel voyage, en ce moment, peut paraître un peu osée. Selon Brieuc de Saint Chéreau, il est « difficile de se faire une vraie idée de ce qui se passe là-bas ». Ils comptent rester vigilants et suivre les sites internet gouvernementaux pour suivre l'évolution de la situation.
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