Les mauvaises récoltes auront des conséquences directes sur l’exportation du blé qui « n’est pas demandé en Afrique du Nord alors que ces pays nous l’achètent d’habitude, observe Emmanuel Legendre, responsable des ventes en agro-fournitures pour Anjou Maine Céréales. La récolte dans le reste du monde est plus importante en quantité et la qualité est également meilleure que les autres années donc en France on n’est vraiment pas concurrentiels. »
La production mondiale de blé est actuellement supérieure à la consommation, ce qui influe sur les prix et les stocks. « La France produit 38 millions de tonnes en moyenne chaque année et on devrait tourner aux alentours des 28-29 cette année... Ces dix millions de tonnes représentent le volume exporté en moyenne chaque année vers les pays tiers », regrette Nicolas Desert, responsable développement terrain à la Cam.
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