Paradoxe. Alors que les carnets de commandes sont pleins pour les cinq prochains mois, l’entreprise fait face à des difficultés. « Nous rencontrons un souci de trésorerie. La procédure de sauvegarde est un acte de gestion. Le gel des dettes fournisseurs et des emprunts doit me permettre de récupérer des liquidités », explique Jean-Marc Bichot, le P-dg. « Ma problématique vient de la typologie des clients. En ce moment, l’entreprise compte pas loin de 70% de marchés publics où les délais de paiement sont longs et compliqués. Or, la société se développe et a besoin de fonds de roulement pour s’approvisionner en matières premières. » à cela s’ajoute une année 2016 qui a été atone et n’a pas permis de dégager suffisamment d’actifs.
Un patron confiant
La procédure de sauvegarde a été décrétée pour six mois. « En septembre, le point sera fait avec le tribunal pour la reconduire ou non sur une même durée. » Le chef d’entreprise est confiant. « Mon dossier est sain et en plus nous avons la chance d’avoir de très beaux projets en cours.» Ce lundi 10 avril, l’entreprise de menuiserie va entamer la réalisation d’une tribune d’orgue pour une église du 12e siècle d’étampes dans l’Essonne. Un nouveau marché public certes mais « tout de même 1400 h de travail en perspective. Jean-Marc Bichot cite encore le chantier de la cité de la céramique à Sèvres (92) « où nous fabriquons une enfilade de menuiseries extérieures droites », la rénovation du couvent des Jacobins à Rennes, celui du musée Albert-Kahn à Boulogne-Billancourt.
Plus de détails dans notre édition du 7 avril
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