Un an après la création du Groupement hospitalier de territoire Mayenne et Haut-Anjou (regroupant sept établissements, dont le CH Haut-Anjou), quel bilan dressez-vous ?
Nous avons déjà réussi à conserver cette identité du Haut-Anjou. Aujourd’hui, les relations se sont étoffées entre les différents établissements. Nous sommes au sein d’un GHT coopératif avec une autonomie respectée des hôpitaux. On commence à se connaître, à se faire confiance.
Quels sont les bénéfices pour les patients ?
Un projet médico-soignant partagé vient d’être arrêté par le GHT et approuvé par l’Agence régionale de santé. De plus, un schéma de système d’information de territoire est en cours de rédaction pour un lancement à partir de janvier 2018. Toutefois, nous allons continuer à nous appuyer en parallèle sur les liens étroits avec le CHU d’Angers. Nous partageons déjà une vingtaine de praticiens entre les deux établissements. Des médecins libéraux viennent également sur le CH. Notre plateau leur est accessible car nous sommes un centre hospitalier ouvert sur l’extérieur. Pour les patients, c’est tout bénéfique. Ils peuvent recevoir des soins par des spécialistes du CHU d’Angers sur le site de Château-Gontier.
Vous vous partagez la direction de l’établissement entre les sites de Château-Gontier et Segré, quel regard portez-vous sur les deux activités ?
Notre activité augmente chaque année (+ 6% d’entrées depuis début 2017, principalement portée par la médecine). Nous comptons de nombreuses disciplines tant en médecine (cardiologie, endocrinologie, diabétologie...) qu’en chirurgie (orthopédie, urologie, viscérale...) auxquelles s’ajoutent la maternité (800 accouchements par an), la psychiatrie et la prise en charge des personnes âgées. Nous allons d’ailleurs prochainement augmenter les consultations d’urologie notamment.
Plus d'informations à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 13 octobre.
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