Le cirque, les dessins animés, l’école des 8 arts, Nulle part ailleurs, Laignéthèque... Depuis une quinzaine d’années maintenant, la commission créée spécifiquement pour le gala se décarcasse pour trouver un nouveau thème aux centaines de spectateurs qui assistent à leurs représentations.
Cette année, pour sa quarantième édition, musiciens et danseuses feront le show sur le Top 40. « L’objectif n’est pas de revenir sur les quarante années de gala même si évidemment il y aura des clins d’œil », annonce la présidente Sylvie Alléard comme la reprise par la batterie-fanfare, dirigée par Christian Bruyas, de Taptoe majorettes.
« Les frissons du final »
Un retour sur quatre décennies d’un gala dont le succès n’est aujourd’hui plus à démontrer aurait été impossible. « Il faut rappeler que l’histoire du gala de l’AGL remonte à 1977. C’est alors un groupe de danse et musique de Thésée-la-Romaine (Loir-et-Cher), que nous avions invité, qui s’est produit sur le terrain de sports. Cela nous a ensuite donné l’idée de monter nous aussi cet événement, se rappelle l’ancien président, Joseph Reillon. La première édition a eu lieu dans la salle des fêtes qui venait d’être construite en 1978. »
Si les majorettes ont laissé place aux danseuses (bien que deux d’entre-elles monteront sur scène lors du gala) et que les décors ont évolué, l’âme de ce rendez-vous demeure toujours le même.
« Nous sommes une grande famille de plus de 80 danseuses, une trentaine de musiciens et des membres du bureau et des proches qui donnent un coup de main pour offrir le meilleur gala », souligne ravie la présidente. Et si les répétitions s’enchaînent depuis septembre dernier, jusque parfois tard dans la nuit, c’est toujours une pression particulière qui animera les musiciens et danseuses lors de leur montée sur scène.
Pour l’ancien président Joseph Reillon, c’est bien la dernière représentation avec l’ensemble des participants « qui donnent le plus de frissons. » « Il se dégage une telle énergie positive après tant de travail que, oui, c’est peut-être le moment qui est le plus marquant », confie pour sa part Sylvie Alléard.
Nul doute qu’après plus de deux heures et demie de spectacle, et bien que ce soit la quarantième fois que cela se répète, l’émotion sera la même à l’issue des quatre représentations de 2018.
Pratique - Quatre dates sont programmées à la salle des fêtes pour le gala de l’Avant-Garde musique et danse de Laigné : samedi 3 février à 20 h 30, dimanche 4 février à 14 h 30, vendredi 9 février à 21 h et samedi 10 février à 20 h 30. L’entrée est de 6 € (gratuit pour les moins de 12 ans).
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