« En 1968, mon frère aîné faisait partie de l’écurie Les Diablinthes de Château-Gontier, devenue par la suite Foulque Nerra, se remémore Dominique Houssin. A 17 ans, je les aidais dans la réalisation des tracés sur le parc Saint-Fiacre, pour les gymkhanas au Bout-du-Monde, et à Ménil, Livré-la-Touche. » Le virus prend donc très tôt Dominique qui, en 1974, achète sa première Alpine au président du club de l’époque Alain Philippeau, « très branché Gordini, Simca, Alpine ».
Une A110 achetée
à un ex-quincailler
Avec cette Alpine A108 (à ce jour, c’est le troisième moteur, NDLR), « j’ai couru jusqu’en 1981. J’ai arrêté pour fonder et construire une vie de famille avant de reprendre en 1987. Dans la catégorie de 0 à 1 000 cm3, j’ai gagné quelques courses à Laval et à Noyal-sur-Brutz (Loire-Atlantique) ». En 1996, toujours passionné, Dominique Houssin achète une Alpine A110 à un quincailler de Château-Gontier. « Quand j’ai débuté ma collection de voitures, c’était pour moi un placement. Cette Alpine A110 n’a que 82 000 km au compteur premier moteur. Elle commence à avoir de la valeur. J’ai fait des expositions avec elle au Mans Classic (2004) et aux 40 ans de la Berlinette à Montléry en Essonne (2003). » Dominique a été adhérent pendant 21 ans du club de l’Alpine Bretagne, et un temps membre de l’écurie Anjou. Il a participé également aux 50 ans de la R8 Gordini (2014), parce qu’entre-temps il en avait justement acheté une, et pour celle-ci il a refait le moteur. Dominique Houssin est un bricoleur réparateur dans l’âme. Pour sa 2CV camionnette acquise sur un coup de tête, il y a peu, à la fille d’un Saint-Quentinois, il a changé les freins.
La mécanique
dans les gènes
Aujourd’hui, Dominique Houssin ne court plus mais il est présent pour des baptêmes, notamment pour LM petits pas : « Les voitures, c’est fait pour rouler. » La nouvelle Alpine A110 - 56 000 € neuve - qu’ont sortie les usines Renault lui a tapé dans l’œil, « mais ma femme ne veut pas. Depuis un accident, elle a peur... » Un brin de tristesse sort de la bouche de Dominique. La mécanique a toujours été un trait de famille : « Mon frère a une Porsche, mon neveu, Vincent, ce sont plutôt les motos. »
Pratique - Dominique Houssin, comme d’autres, sera au rassemblement Un Café en ancienne le dimanche 4 février de 10 h à 14 h sur le parking de la Motte-Vauvert, avenue de Tabarly. Le premier rendez-vous mensuel, le 7 janvier, avait réuni près d’une quarantaine de mordus de véhicules anciens venus de la Mayenne, de Maine-et-Loire, de la Sarthe et d’Ille-et-Vilaine.
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