Élu maire en 1995, il le resta jusqu’en 2014, avant l’élection de Patricia Bresteaux, l’actuelle mairesse. Cette dernière lui a remis, en 2015 à l’occasion des vœux à Ménil, le diplôme de maire honoraire. Arrivé dans la commune en 1988 pour des raisons professionnelles (il était contre-maître à EDF), Jean-Pierre Ecard s’est vite intégré.
Pendant ses trois mandats de premier édile, ont été réalisés l’école du Petit prince, l’ouverture de la 5e classe, suivie du centre de loisirs, des lotissements, l’enfouissement de réseaux, la réfection de l’église, la nouvelle station d’épuration, et l’aménagement de la route de la Jaille-Yvon.
Georges Fouassier, qui l’a bien côtoyé pendant treize ans, lorsqu’il était son 1er adjoint de 2001 à 2014, rend hommage à l’homme qu’était Jean-Pierre écard : « C’est le maire qui a le plus marqué sa commune depuis la Grande Guerre. Il a dû faire face à l’accroissement de la population : + 200 habitants. Il a été d’une disponibilité remarquable, sur tous les fronts : grève, drame, animaux en divagation... Le rôle de police du maire, ce n’est pas rien. Il a rendu bien des services, ayant la chance d’avoir une épouse compréhensive. Après 2014, il s’est investi dans le portage des repas à domicile, l’encadrement de jeunes du dispositif Argent de poche, au sein de l’aide à domicile. »
Bénévole dans les associations
L’été, il a donné de sa personne pour jouer un rôle dans les saynètes qui ont animé le port et le camping. Jean-Pierre écard ne se prenait pas au sérieux. Mais il savait dire non quand il jugait les intérêts de Ménil, menacés. Il a défendu, notamment, le fait que le camping reste communal au grand dam d’élus de la communauté de communes.
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