Une petite action menée par deux enfants, un grand pas pour l’environnement castrogontérien. « Cela faisait déjà quelque temps que je voyais plein de déchets quand je me promenais à vélo ou quand je passais en voiture. Je me suis dit il faut faire quelque chose... » Ces propos sortent de la bouche de Paul Joufflineau. Face à ce constat, le garçon de 9 ans, habitant rue Louis-Amstrong à Bazouges, est passé à l’action. Avec le soutien d’une copine de classe, Alice et de son petit frère, Adam, il a parcouru il y a quelques jours le chemin du Moulinet pour faire la chasse aux déchets.
Et maintenant objectif 100 kg
Et le résultat de la collecte s’avère (malheureusement) concluant : des bouteilles de bière en verre, du cuivre, du polystyrène, des pots de confiture et même un ballon de football.
De retour à la maison, les deux frères déballent l’ensemble des déchets dans le garage qu’ils exposent à leurs parents « un peu surpris mais fiers de la démarche », confie le papa, Julien. Au total, « on a récupéré 1,149 kg en un peu plus de deux heures », annonce Paul.
Mais sa démarche ne s’arrête pas là. Tout en se rendant encore régulièrement sur le chemin du Moulinet pour veiller à la propreté du site, « j’ai retrouvé quelques verres en plastique », se désole-t-il, le jeune homme a lancé un blog : planetepropre.e-monsite.com. En portant le souhait que chacun devienne éco-citoyen « cela me fait mal aux yeux de voir des gens jeter des déchets par terre » Paul a lancé un objectif à ses internautes.
Prêt à retourner sur le terrain
« A plusieurs on n’est plus fort alors je nous lance un défi : ramasser 100 kg de déchets qui sont dans la nature ! Envoyez-moi vos photos de ce que vous ramassez et le poids des déchets ! » lance comme un appel le jeune éco-responsable qui n’hésitera pas d’en faire la promotion auprès de ses camarades de l’école Jean-Guéhenno dans quelques jours lors de la rentrée scolaire.
Les deux frères sont prêts à retourner sur le terrain durant les prochaines vacances s’il le faut pour montrer l’exemple.
Mais le mot de la fin revient à Adam. Du haut de ses cinq ans, il fait preuve de pragmatisme : « si les gens ne jettent plus les déchets ou si d’autres les ramassent alors on n’aura plus besoin de nous », résume-t-il.
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