Au début de l’automne, cette famille dionysienne entreprend des travaux de réaménagement des espaces extérieurs de sa propriété. La première étape a consisté à retirer les carreaux de la terrasse existante devant la maison, puis à creuser la terre sur 15 cm de profondeur. C’est après quelques fortes averses que les propriétaires ont remarqué à fleur de terre des éléments révélant la présence d’ossements humains au milieu de l’ancienne terrasse.
Des analyses entre les mains d'experts
Contact a immédiatement été pris avec la gendarmerie qui est venue constater sur place la situation. L’intervention d’une équipe de l’identification criminelle a été nécessaire pour retirer les ossements de ce qui s’est avéré être un corps humain. Les lieux ont été figés pour quelques heures, le temps pour le médecin légiste et les gendarmes de réaliser des recherches. Aucun autre élément n’a été retrouvé sur place.
L’ensemble des ossements a été recueilli, répertorié et envoyé à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRGCN) en région parisienne. Des analyses vont être réalisées par ces experts scientifiques. Les résultats pourraient prendre plusieurs mois voire années.
Les propriétaires, arrivés à Saint-Denis-d’Anjou en 2005, ont, eux, été entendus par la gendarmerie sur les circonstances de la découverte de ce squelette qui s’avère être très ancien. « Nous sommes dans l’attente des résultats de l’enquête. Nous avons hâte de connaître l’origine du corps et son histoire », soulignent les propriétaires.
Toutes les informations sur cette affaire dans notre édition du Haut Anjou du 16 novembre 2018.
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