« Fierté et honneur ». Ce sont les deux termes qui reviennent dans la bouche de Dominique Rebours à l’heure où l’entreprise du même nom qu’il dirige avec son frère, Fabrice, depuis 2002 et la retraite de leur père, fête ses cent ans. Une saga familiale débutée en 1918 par leur arrière-grand-père. Célestin s’était alors installé en tant que charon-charpentier. « Il fabriquait les tombereaux à fourrage, les roues de carrioles et brouettes à fumier », expliquent-ils.
Cinq générations
Leur grand-père, Louis, qui reprend l’entreprise en 1950 en ajoutant la partie scierie développera également le bâtiment agricole entouré d’une quinzaine de salariés. Puis, c’est au tour de leur père, Louis, de prendre la suite en 1967. « Il continuera sur la lancée de notre grand-père tout en commençant à développer la fabrication des fenêtres en bois », indique Fabrice Rebours qui s’associera en 1988 avec son père. Là encore, le savoir-faire artisanal de l’entreprise est valorisé à travers la création de la SARL Rebours.
Aujourd’hui, les deux dirigeants à la tête de la société qui s’appuient sur une équipe de 40 salariés ont concentré leur activité « sur la construction de charpente, de menuiserie, de bâtiments agricoles ainsi qu’industriels et depuis plusieurs années sur la conception des maisons ossatures bois et l’isolation par l’extérieur. Et ce autant pour des appels d’offres publics que privés. » Le tout en maintenant un atelier de menuiserie pour réaliser les escaliers, notamment. « Une entreprise qui a su suivre l’évolution avec le temps dans les bons et les moins bons moments », confient les deux frères.
Une histoire familiale qui ne compte pas s’arrêter là. La cinquième génération est déjà représentée avec Cyril et Ambroise en charpente et Clément en menuiserie, les trois fils de Fabrice.
C’est pour célébrer ce savoir-faire et cette longévité qu’une soirée anniversaire s’est déroulée samedi 24 novembre en présence d’élus, famille, amis, anciens salariés et actuels. L’occasion de revenir sur ces 100 ans d’histoire et se projeter sur l’avenir.
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