Il a rejoint les Amis de la Terre France en 2017, et est devenu le président des Amis de la Terre Paris en février 2018. Il est membre du noyau du Groupe action climat Paris, du collectif Respir’action et participe aussi aux réunions d’Alternatiba Paris.
« Des engagements sont pris par les Etats, qui même s’ils ne sont pas contraignants, permettent à la société civile de mener des actions, constate Benoît Derouet. Mais les politiques en France, comme presque partout ailleurs, ne prennent pas en compte l’urgence climatique. On privilégie toujours l’économie (la production d’argent) à l’écologie».
Benoît Derouet prône la désobéissance civique, « car les mouvements de transition comme Villes en transition ou Colibris ne sont pas à la hauteur de l’urgence climatique : on n’a plus 50 ans pour changer de modèle économique, mais moins de cinq ans. Il faut donc mettre en lumière les incohérences des grandes entreprises et états partisans de la croissance verte et qui sont responsables de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre ».
Il reviendra à Château-Gontier le 15 mars pour animer la projection du film Irrintzina au Palace à Château-Gontier, à l’occasion de la Journée internationale d’appel à la grève pour le climat dans les collèges.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 1er février 2019.
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