« Nous n’avons pas encore pris de décision. Plusieurs options sont à l’étude », a résumé Joseph Galon, adjoint de Segré chargé des travaux, lors de l’état des lieux mercredi 6 février, en présence d’une technicienne bâtiment de la ville et de l’agent de la police municipale.
Très vite, la Ville de Segré a fait intervenir un bureau d’études spécialisé dans les renforcements d’immeubles en péril. « On a déjà travaillé avec lui, il va nous faire une proposition pour sécuriser le bâtiment et éviter que ça tombe à nouveau. » Si cette option est retenue, l’ex-hôtel de la gare ne sera pas démoli tout de suite.
Deux cerclages seraient alors réalisés en haut et en bas de l’immeuble, des croisillons seraient posés pour tirer le poids de l’immeuble vers l’intérieur et les fenêtres seraient renforcées. « On procédera ensuite à des travaux de désamiantage à l’intérieur mais cela ne nous empêchera pas d’ouvrir rapidement la rue Lamartine. La circulation pourrait redevenir normale vers la mi-mars » , précise Joseph Galon.
Deux commerces impactés rue Lamartine
« L’objectif de la Ville de Segré est d’aller le plus vite possible avec un coût maitrisé et en respectant les procédures qui nous sont imposées », ajoute Gilles Grimaud, maire de Segré-en-Anjou-bleu. L’idée est de ne pas pénaliser les deux commerces, la boulangerie Plumejeau et la boucherie-charcuterie Aux plaisirs carnés. La démolition pourrait se faire dans un deuxième temps.
En attendant la prochaine décision de la Ville, propriétaire du bâtiment depuis seize mois, les automobilistes sont invités à suivre la déviation mise en place depuis vendredi 1er février.
Les réactions des commerçants à retrouver dans le Haut Anjou du vendredi 8 février 2019.
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