Orthographe, conjugaison, vocabulaire, syntaxe... apprendre la langue française quand on est étranger n’est pas forcément évident.
Pour Aly, 17 ans, c’est la conjugaison des « verbes du troisième groupe » qui pose problème. Comme ce Guinéen, Mohamed et Noumoutié sont deux autres élèves en première année de CAP production agricole, utilisation des matériels au lycée professionnel agricole du Haut-Anjou à suivre des cours de soutien assurés par des bénévoles de Lycéens réfugiés 53.
« Après une évaluation individuelle en début d’année pour déterminer leur niveau, nous avons ciblé ce qui était important d’améliorer », indique Jean, enseignant formateur à la retraite.
En binôme, les bénévoles de Lycéens réfugiés 53 donnent de leur temps auprès de ces jeunes « très motivés », selon la conseillère principale d’éducation de l’établissement, Marie Belghazi.
Une motivation qui facilite l’apprentissage
Avec déjà une expérience auprès de France terre d’asile, Ange et Alain apportent ainsi leurs conseils et astuces pour faciliter cet apprentissage. Si pour certains, il a fallu en revenir aux bases de la langue, pour d’autres l’accent a été mis sur les points faibles des élèves.
Et les résultats portent déjà leurs fruits. « Je n’ai jamais été à l’école, confie Mohamed, 19 ans, arrivé en France depuis la Guinée en 2016 et pour qui la prononciation des mots et l’écriture ne sont pas simples. Mais depuis que je suis ces cours je sens une vraie amélioration. »
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 22 mars 2019.
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