Elle arrive un peu avant l’heure afin de préparer sa séance. Sur sa table sont disposés des feuilles à carreaux et de brouillon, des stylos rouges pour la correction et les copies corrigées. Depuis cinq ans, Michelle Leroy anime une fois par mois l’atelier dictée.
Son public ? Des aînés du club de l’Amitié. Ils sont une quinzaine à y participer en moyenne. Beaucoup sont des femmes. Des fidèles comme Martine. Comme elle, Nicole et Huguette ont pris part à la finale départementale de la dictée il y a quelques jours à Laval.
Modiano, Hugo, d’Ormesson...
Pour cette fois-ci à celle de Bouère, ce sera Les Misérables de Victor Hugo. Et parmi les pièges du jour se glisse le terme de ‘‘va-nu-pied’’. Après avoir fait quelques annotations au crayon de bois pour marquer les pauses, Michelle Leroy s’évertue à ne pas aller trop vite dans la lecture. Trouver le bon rythme et offrir la prononciation la plus juste des textes de Modiano, Genevoix, Bosco...
En plus de la dictée, la responsable propose aussi une série d’expressions subsidiaires qu’elle retire des Dicos d’or du maître des mots, Bernard Pivot. « Un exercice qui amène parfois à de longs débats », confie dans un large sourire celle qui est également bénévole au Point lecture à la bibliothèque de la commune.
‘‘Ceci est un appât ; les appas de la gloire’’ ; ‘‘ils ont été battus à plate couture’’ ou encore ‘‘les effets de l’apesanteur’’ seront ainsi à rédiger sans faute lors de cette séance.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 29 mars 2019.
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