La Band’allumées trouve ses racines dans la batterie-fanfare Saint-Baumier, née dans les années 20, et créée officiellement dans les années 50. « C’était une batterie-fanfare comme il y en avait beaucoup partout à l’époque. Dans les années 50, elle a compté jusqu’à une bonne quarantaine de musiciens et une vingtaine de majorettes », indique Guillaume Planchard, le responsable.
« Cette batterie-fanfare faisait beaucoup de sorties et de concours ». Cette histoire, il la connaît par cœur : sa mère de Laubrières était majorette, et son père de Méral, était musicien. Ils se sont rencontrés grâce à cette batterie-fanfare.
« Mais dans les années 90, elle a connu une réduction des effectifs due à l’âge et à des difficultés de recrutement. Ils n’étaient plus que neuf. Ils ont perduré ainsi durant 20 ans, en travaillant avec l’école de musique. Il ne faisait plus de sorties. »
Rajeunissement et virage musical
Et puis un vent de renouveau a soufflé dans les années 2000, « avec l’arrivée de toute une génération de jeunes musiciens, la troisième génération en fait, qui est sortie des écoles de musiques de Cossé-le-Vivien ou encore de Château-Gontier. »
Ils se sont retrouvés une vingtaine, et avec ce rajeunissement, la batterie-fanfare a décidé de se transformer en banda. « Un de nos musiciens était allé en voir dans le sud. Il nous a suggéré l’idée, et on s’est dit pourquoi pas ? On a essayé et ça nous a plu. »
Peu tentent cette musique typique des ferias du sud, mais à Fontaine-Couverte la mayonnaise a bien pris. « Nous sommes maintenant à 25 sorties par an et encore on freine car nous sommes des bénévoles. Certains sont pompiers, agriculteurs, aide-soignant et donc travaillent le week-end. »
Article complet à retrouver dans notre édition du Haut Anjou du vendredi 3 mai 2019.
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