La perspective du Brexit (le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne) avait suscité pas mal de craintes de la part des Anglais vivant en France. à l’instar de Gordon Cooke, 71 ans, qui vit à Azé (Haut Anjou du 26 janvier 2018).
«Je reçois une pension de l’Angleterre. Mais avec le Brexit, si j’ai un problème de santé, qu’en sera-t-il ?» Pour lui, les partisans volubiles du Brexit ne sont pas raisonnables : «L’Angleterre si fière est juste une petite île.»
Exaspéré, Gordon Cooke a entrepris une démarche de naturalisation française qui a abouti. Depuis le mois de décembre, « je suis Français. » Il regarde la situation inconfortable de la Grande-Bretagne.
«C'est un bon test»
«Toujours pays de l’Union européenne, la Grande-Bretagne devra élire ses députés au Parlement européen même s’ils quittent leurs fonctions peu de temps après. Cette fois-ci, tous les Britanniques pourront voter aux élections européennes (contrairement pour le Brexit où les expatriés en étaient exclus). C’est un bon test.»
«Si l’Angleterre quitte l’Union, les députés britanniques peuvent modifier l’équilibre politique du Conseil, puis partir. Le pays est divisé, avec des sentiments exacerbés dans chaque camp. Theresa May, Premier ministre britannique, essaie elle, de rester en place. Je ne voterai pas. Je ne connais pas les partis politiques français, ni ce que représente un député.»
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 17 mai 2019.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.