Des familles chrétiennes accueilleront et partageront un repas avec des personnes qui ont quitté leur pays, souvent pour fuir la misère et la guerre.
L’un d’eux, Amanullah, un Afghan de 29 ans, domicilié à Château-Gontier, se réjouit de pouvoir vivre ce temps fort avec des Français.
L’histoire d’Amanullah est celle de bien des migrants, ayant fui les bombardements en Afghanistan, en Syrie et ailleurs. Aîné d’une fratrie de trois enfants, il habitait la campagne à Daikundi dans le centre de l’Afghanistan. Il élevait avec son père le cheptel d’ovins, qu’il menait en pâturage à la montagne en été.
Le périlleux parcours d'Amanullah
« Un jour, un commando afghan soutenu par les Américains m’a demandé de lui indiquer où se trouvait une bande de Talibans, avec lesquels ils étaient en guerre ; ce que j’ai fait, se rappelle Amanullah. 24 heures après le commando est venu chez moi pour déjeuner.»
«Les Talibans les ont repérés et attaqués. Bilan : huit Talibans et dix membres du commando tués. Le commando est revenu. Il était persuadé que je l’avais dénoncé. Je me suis enfui, et quand je suis rentré deux jours plus tard, il avait tué mon père à coups de bâton.»
«Les Talibans me cherchaient également et s’en sont pris à mes voisins... Ma mère m’a supplié de fuir dans la montagne et de me réfugier chez un ami de mon père. Ce dernier m’a donné de l’argent et m’a aidé à quitter le pays. »
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 6 septembre 2019.
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