« On a l’impression qu’il y en a plus qu’avant mais c’est surtout qu’aujourd’hui les dépôts sauvages sont concentrés au niveau des points d’apport volontaire. »
Ces mots de Julie Houssemagne, directrice du Syndicat intercommunal du Segréen pour le traitement des ordures (Sisto), résument bien la situation des dizaines de dépôts sauvages enregistrés chaque jour sur le territoire géré par le syndicat qui couvre une partie des communautés de communes d’Anjou bleu communauté et des Vallées du Haut-Anjou.
Du lundi au vendredi, deux agents du Sisto effectuent une tournée des différents points d’apport volontaire. Ramasser les déchets, récupérer les objets destinés à la déchèterie, trier les sacs d’ordures... Une lourde tâche chaque matin.
60 000 €
La réponse à apporter à ce manque de savoir-vivre de certains Segréens a un coût. Cécile Raffin, chargée de communication pour le Sisto, annonce un chiffre conséquent :
« En 2018, la prise en charge des dépôts sauvages a coûté 60 000 €. ça prend en compte le traitement des déchets qu’on retrouve, le salaire des agents, les véhicules utilisés, le carburant, etc. »
Une bonne liste de personnes
Le Sisto tente d’identifier les auteurs de « ces comportements qui restent une minorité par rapport au nombre d’usagers du territoire (35 000) ». Les agents recherchent des informations sur l’identité des personnes dans les déchets qu’ils trouvent chaque jour.
« Depuis 2013, nous avons une bonne liste de personnes, explique Céline Raffin. Mais c’est assez rare qu’on retrouve les mêmes noms. Et certains ne sont même pas de chez nous. »
Une contravention
Ces personnes reçoivent ainsi une contravention. « Le Sisto envoie aussi un courrier pour rappeler les bonnes pratiques. » « Et on vérifie si les usagers ont tout ce qu’il faut pour effectuer la collecte dans les bonnes règles », rappelle la directrice du Sisto.
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