Depuis 2011, plusieurs inspections dans son élevage avaient donné lieu à des avertissements et des injonctions de mise en conformité. Le 12 décembre 2013, 63 des 176 animaux que comptait l'élevage du Sud-Mayenne avaient été saisis. C'est le manque d'espace alloué à certains animaux et la surpopulation de l'élevage, qui n'avait autorisation que pour 170 bêtes, qui a conduit à cette décision.
L'accusation de maltraitance était au cœur des débats. S'il est acquis qu'aucune violence n'a été commise sur les chiens, les associations retiennent que le non-respect des normes sanitaires peut être considéré comme une maltraitance. De son côté, la défense de l'éleveur a fait témoigner six personnes, dont trois vétérinaires, pour attester de la bonne santé des chiens de Patrick Trumeau.
Le Procureur Guirec Le Bras a requis à l'encontre de l'éleveur 120 jours amendes à 5 euros et 100 euros pour chacune des quinze infractions retenues. Il a également laissé à l'appréciation du tribunal des peines accessoires : interdiction d'exercer pendant cinq ans, affichage de la décision sur les installations, confiscation des animaux. Le délibéré sera rendu le 9 juillet prochain.
Patrick Trumeau était aussi jugé pour travail dissimulé. 21 victimes étaient reconnues, certaines d'entre elles s'étaient portées parties civiles. Pour ces chefs d'accusation, il a été condamné à 200 jours amende à 5 euros et à verser plus de 15 000 euros de dommages et intérêts aux parties civiles.
Plus d'information dans le Haut-Anjou du 5 juin.
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