Il aura connu la peur de mourir, la douleur physique, la détresse morale et l’isolement avant, enfin, d’apercevoir un rayon de soleil. Depuis son accident de travail en août 2012, Serge Delanoë a beaucoup souffert. Employé alors dans une entreprise de BTP à Aix-en-Provence, sa jambe passe sous un engin de terrassement. Sept mois sans pouvoir marcher, deux ans de rééducation et surtout un calvaire constant pour tenter d’obtenir réparation. « Je ne devais pas me trouver à cet endroit quand l’accident est arrivé. C’était un ordre. C’est donc une faute inexcusable de la part de mon employeur. »
C’est en juillet 2015 que Serge Delanoë s’installe à Saint-Denis-d’Anjou avec sa compagne. « Ayant fait une rechute, je me suis retrouvé au centre anti-douleur de Château-Gontier. C’est ici que j’ai pris connaissance, par hasard, grâce à un flyer, de l’existence de la Fnath. »
Grâce à cette association, Serge Delanoë va pouvoir se défendre en justice et obtenir réparation. Pour lui, la FNATH a été bénéfique, c'est pour cela qu'il souhaite s'investir dans l'association.
Son histoire et son combat à lire dans le Haut Anjou du 11 mars.
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