Cela sera la plus belle infrastructure de la Mayenne, promet la municipalité. Les jeunes, qui ont pris part au projet d'imagination du nouveau skatepark de Château-Gontier, acquiescent. Skate-board, BMX, trottinette : les amateurs de sport de glisse pourront tous s'adonner à leur passion.
Le lieu de rendez-vous
« Ce projet sera la troisième génération de skatepark à Château-Gontier », rappelle le maire, Philippe Henry.
Le lieu est devenu un point de rendez-vous, pour les jeunes Castrogontériens. « Il n'y a pas grand-chose à faire à Château. C'est le seul lieu pour les jeunes », remarque Anna Le Chevalier, âgée de 15 ans. Avec quelques autres adolescents pour qui le parc est familier, elle a participé à la concertation afin d'imaginer le skatepark de demain. Lors de ces réunions, élus, professionnels et ados ont imaginé le skatepark de demain et en ont visité afin de pouvoir s'inspirer.
« Le but est de concilier les différents usages et de permettre à toutes les générations de cohabiter. C'est un projet pour les 15 à 20 années à venir », résume l'édile de la commune nouvelle.
Le coût total de l'infrastructure sera de 581 306 €.
« Ça va envoyer »
Les modules seront en béton lissé et permettront à chacun de s'entraîner, quel que soit son niveau. Les petits qui commencent et les plus frileux pourront évoluer sur une aire de découverte. Vendredi 19 avril, les adolescents ayant participé aux réunions de concertation ont dévoilé la plaque de présentation du futur skatepark.
Il y aura une partie street avec des marches et des rampes. Le park sera aussi constitué d'un wall, pour les BMX d'un bowl, plutôt utilisé par les trottinettes, avec une funbox au milieu.
Enfin, l'équipement sera complété par un snake. « C'est plutôt pour la distance. Le but est d'aller d'un point A à un point B en faisant le plus de figures possibles », explique Elouan Vuillaumié, 17 ans. « La funbox au milieu du bowl, ça va envoyer », s'exclame Noé Rousselet.
Progresser
« Grâce aux nouvelles rampes, on pourra mieux progresser. Cela nous permettra de faire de nouveaux tricks. Là, c'est que park, pas assez street », complète l'adolescent.
Le spot découverte, avec des modules plus petits, plait aux jeunes. « C'est bien pour tester de nouvelles figures », déclarent les garçons. « C'est bien qu'il y ait cet endroit, plus petit. J'ai un peu peur. Parfois, on n'ose pas se lancer au milieu de ceux qui savent bien rouler », pense Anna Le Chevalier.
« Le chantier démarrera mi-septembre. La livraison idéale serait pour le mois de mars 2025 », annonce Philippe Henry. Il précise que les lieux ne seront pas éclairés. « On veut éviter les regroupements en soirée. »
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