Vous rendez ici hommage à Jean Ferrat. L’avez-vous personnellement connu ?
J’ai eu l’occasion de côtoyer ce grand artiste très généreux à deux reprises, en 2004 et 2008. Un homme qui s’intéressait vraiment aux autres, ce qui est une qualité très rare chez les artistes. J’ai également rencontré son épouse Colette et ses amis ardéchois. Lors de sa disparition, la tristesse et la ferveur du public m’on poussé à écrire un livre sous la forme d’une biographie illustrée. C’est un livre hommage, un livre d’amour envers un personnage que je décris comme un homme majuscule.
En vous plongeant dans son intimité, certaines choses vous ont-elles particulièrement marqué ?
Oui et notamment en ce qui concerne son enfance très difficile pendant la guerre. Son père a été déporté et tué à Auschwitz. J’ai aussi découvert comment Jean Tenenbaum est devenu Jean Ferrat.
Cette causerie musicale, c’est la suite logique de votre livre sorti en 2011 ?
Exactement, c’est un prolongement que je n’avais pas imaginé au départ. Mais je trouvais frustrant de ne pas pouvoir entendre ses chansons qui rappellent de très bons souvenirs à toute une génération. Je décris la vie de Jean Ferrat à travers six à sept chansons dans ce spectacle appelé “Aimer à perdre la raison”, mais rebaptisé “La femme est l’avenir de l’homme” dans le cadre de Press’tiv@l INFO dont le thème cette année est la femme dans le reportage.
La suite de l'interview dans notre édition parue vendredi 23 septembre.
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