Les faits à la suite desquels un prévenu a été condamné, vendredi 27 juin, ont eu lieu entre le 1er et le 28 février 2025. Un homme, domicilié dans l'une des communes déléguées d'Ombrée-d'Anjou, a été condamné par le tribunal d'Angers pour des violences envers son ex-compagne et la détention de vidéos intimes de la sœur de cette dernière.
Depuis 2024, l'homme est marié avec la victime et vit dans la maison des parents de cette dernière. Son ex-femme se plaint de coups, de claques et aussi de menaces à son encontre depuis le début de leur mariage.
À la barre, la jeune femme évoque que son ex-mari refuse qu'elle travaille, il lui interdit de posséder une carte bancaire. Elle continue en déclarant que le prévenu la force à porter des vêtements religieux.
Un prévenu qui conteste les faits reprochés
Concernant sa sœur, qui n'a pas pu se rendre à l'audience, elle affirme qu'il avait un comportement malsain avec elle, qu'il la tenait par la taille et qu'il prenait des vidéos à son insu en cachant dans la salle de bain sa Gopro dans un petit trou au fond du radiateur.
Le prévenu conteste tout ce qui lui est reproché : " Mon ex-femme, je ne l'ai jamais frappée et c'est elle qui a décidé de porter le voile." Concernant la présence avérée de la caméra dans les toilettes, il a une excuse déroutante : "Je filmais mes parties intimes avec, c'était plus simple avec une Gopro."
Quand la présidente lui demande pourquoi ne pas l'avoir retirée quand la petite sœur de la prévenue venait dans la salle de bains, il prétexte un oubli.
Pour la partie civile, il est sûr que l'homme était attiré par la petite sœur et l'analyse du prévenu ne tient pas. De plus, l'avocate évoque une emprise totale de l'homme envers son ex-femme.
Pour la défense, il y a clairement un manque de preuves. L'avocate fait part de son interrogation : " Ils étaient six dans la famille et ils n'ont jamais rien vu alors qu'ils vivaient tous ensemble. " Elle insiste : " Personne n'a jamais relevé de comportement déplacé de mon client alors qu'ils ont vécu plus d'un an tous ensemble. "
Pour la carte bancaire, la défense souligne que l'homme a versé plus de 8 000 € sur le compte de la femme, qui n'aurait jamais cherché à travailler. Au délibéré, le prévenu est déclaré coupable et reçoit une peine de cinq mois de prison avec sursis simple.
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