Ils ont essayé. En vain. La fédération Anjou-Maine a annoncé à éric Leray et le nouveau bureau autour de lui qu’il n’y aura plus de courses hippiques à Château-Gontier.
« Il y a apparemment assez d’hippodromes en Mayenne pour se satisfaire », complète l’entraîneur de Senonnes qui s’est donné à fond, ces derniers mois, pour tenter de sauver les courses hippiques de la Maroutière.
Des bénévoles motivés
Pour rappel, la fédération avait, en 2016, décidé la suppression des courses de galop de la réunion de septembre puis des dissensions au sein de la société des courses avaient finalement mis en péril le second événement de mai.
« La fédération demandait un bail en bonne et du forme, ce que j’ai réussi à obtenir des propriétaires. Elle réclamait ensuite un bureau que nous avons constitué. Une commission devait passer pour un état des lieux qui a toujours été repoussé », détaille, amer, le président de la société des courses. « J’ai découvert à Château-Gontier des gens motivés, c’est dommage pour eux. »
Un autre grand projet
Néanmoins, un autre projet est dans les starting-blocks pour l’hippodrome centenaire de La Maroutière. Nicolas Madamet, éleveur et entraîneur à Brée, a été nommé responsable de ce projet par le comité d’organisation composé de professionnels et d’amateurs locaux.
Il le présente : « Le samedi 5 mai prochain, nous organiserons pour la deuxième fois en France, un Point to point. Prisées en Grande-Bretagne, ces courses permettent de remettre le plaisir et le spectacle en avant, en oubliant le côté jeux, comme avant. Et à La Maroutière, nous disposons d’un site champêtre en parfait état qui se prête parfaitement à ce projet. »
En plus des cinq courses d’obstacles et de plat pour amateurs internationaux, trois courses de poneys seront au programme, une course de trotteurs amateurs et une idée aux veneurs. L’objectif est également d’imprégner l’événement d’un caractère festif avec deux groupes de musique, un village d’exposants et d’artisans et divers points de restauration.
Plus d'informations sur ce futur évènement dans notre édition du 2 février.
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