Depuis plusieurs semaines, entre l’appel hebdomadaire du jeudi soir, veille de match, de Matthieu, ils reçoivent eux aussi de nombreux messages de félicitations et d’encouragements. « De par mon métier de commercial, je rencontre beaucoup de personnes. Il n’y a pas une seule journée, où on ne me parle pas des Herbiers », glisse Rémi Pichot.
Les parents de Matthieu sont aussi des acteurs, malgré eux, de cet événement pour le petit club vendéen. Mais ils n’ont pas attendu que leur fiston se qualifie pour la finale de Coupe de France avec son équipe pour le suivre dans ses aventures.
« On essaie d’aller le voir de temps en temps aux Herbiers. Nous sommes allés dernièrement à Cholet et aux deux matches de Coupe de France à Nantes », indique la maman, Cécile qui au contraire de son mari « trop stressé » suit également les rencontres des Herbiers sur Internet le vendredi soir.
Un attachement au sud-Mayenne
Depuis son retour en Vendée en 2016, le gardien de 28 ans a « retrouvé une forme de sérénité », selon ses parents qui ont parfois dû « ramasser (leur) pauvre Matthieu à la petite cuillère. » La fin de l’aventure à Laval, malgré une dizaine de titularisations en Ligue 2, la recherche d’un nouveau club, la reprise des études, l’épisode malheureux au Poiré-sur-Vie, le départ pour la Corse, la distance avec ses proches...
Tout n’a pas été simple dans le début de carrière du portier mayennais grand fan de la Roma. « Il a parfois été mal conseillé (par des agents). Mais Matthieu est resté toujours le même », se réjouissent ses parents. Lui, le deuxième d’une fratrie de trois enfants. « Avec sa grande sœur élodie et son petit frère Tom (il évolue en U17 au Mans), ils sont très fusionnels », confie Cécile Pichot.
Depuis ses débuts à l’Ancienne à l’âge de 5 ans et demi, Matthieu Pichot n’a jamais occulté d’où il venait. Il le revendique même. « Je l’ai encadré quand il jouait à l’Ancienne. Pas très longtemps car cela ne se passait pas très bien, sourit aujourd’hui le papa. Je trouvais qu’il n’avait pas une belle allure sur le terrain. »
Malgré la distance, Matthieu reste attaché à revenir régulièrement au domicile familial. « Il devait venir à Saint-Fort prochainement mais avec la finale et puis les deux matches importants pour le maintien en National, ce sera décalé de quelques semaines », indiquent ses parents.
Matthieu ne manquera pas pour autant de les appeler comme il en a l’habitude chaque jeudi pour faire le bilan de la semaine et évoquer le match du week-end. Cette fois, le coup de téléphone sera décalé de quelques jours. Pour une bonne raison...
Dossier complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 4 mai.
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