« A cette époque, les citernes étaient dispersées deux par deux près des bois. Deux d’entre elles furent soufflées par les bombes », explique Arthur Garry. Plusieurs témoins, riverains des deux sites, enfants ou adolescents en 1944, racontent des anecdotes et les frayeurs occasionnées par l’intensité des bombardements.
Les passagers du train obligés de descendre
A la veille du débarquement, un combat a lieu dans le ciel mayennais. « Les passagers d’un train à l’arrêt sont descendus pour se protéger sous les wagons », se remémorent les sœurs Garry, Marie-Thérèse et Germaine. Pour s’échapper rapidement, un avion ennemi largue ses bombes dont l’une tombe dans le champ où se trouve aujourd’hui la salle polyvalente. « Pour plus de sécurité, mes parents m’avaient envoyée à la Blanchardière où une bombe est tombée mais heureusement sur l’étable », se souvient encore Madeleine Garry.
La suite de leur témoignage est à retrouver dans notre édition du 11 mai.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.