« On n’est pas un opérateur touristique », prévient d’emblée Jean Bodin, le responsable du comité départemental de Vacances et familles. Depuis quinze ans, l’association offre la possibilité à des familles qui n’en ont pas forcément les moyens de partir en vacances.
Dans le sens contraire, elle en accueille également dans le département durant la période estivale. L’an dernier, elles étaient au nombre de 33. « Elles sont hébergées à Saint-Charles-la-Forêt, Saint-Denis-du-Maine et Bouère, indique Jean Bodin. Des accompagnateurs bénévoles les aident ensuite le temps du voyage pour se déplacer ou leur proposer des sorties durant leur semaine en Mayenne (musée Robert-Tatin, ferme pédagogique de Bouère, Refuge de l’Arche...).»
Un rôle d’inclusion sociale
C’est le cas de Danielle Mothais. Habitante de Saint-Brice, elle donne de son temps depuis cinq ans auprès des vacanciers. Pour elle, les ingrédients pour endosser son rôle sont simples : « Il faut adhérer au projet et être intéressé par les autres. » Si le feeling passe parfois plus facilement avec certaines familles, il lui arrive aussi de ne participer qu’à l’arrivée et au départ de la tribu. « Le bénévole doit être présent lors de ces deux moments ainsi que lors des deux animations programmées dans la semaine », souligne l’animateur de Vacances et familles, Damien Deshayes.
Alors que « le potentiel d’accueil est énorme » selon le responsable du comité 53, l’association propose pour cet été une nouvelle destination. Les familles peuvent depuis cette année retenir le camping d’Azé. Dans ce sens, Vacances et familles est à la recherche d’une dizaine d’accueillants qui seraient prêts à rejoindre l’aventure. « Durant trois semaines, à partir du 14 juillet, trois familles seront en séjour au camping du Parc à Azé », annonce Damien Deshayes. Si vous êtes intéressés vous pouvez le contacter (06 19 68 72 42 ou .deshayes@vacancesetfamilles.org)
Et que les choses soient claires, « notre rôle n’est pas simplement d’offrir des vacances. Nous avons un objectif éducatif, d’inclusion sociale via un projet de vacances. Un séjour demande une préparation : organiser son trajet, préparer ses bagages... », tient à repréciser Jean Bodin. Le coût des ces vacances dépend des revenus des familles qui ne peuvent disposer de cette aide que trois fois maximum.
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