Cédric Beaumond, ancien moniteur de voile à la base de loisirs de La Rincerie, ne se prédestinait pas à devenir un grand sommelier. Et pourtant il l’est devenu.
L’aventure débute quand il part à Londres. Lui qui ne parle pas anglais, commence par essuyer les verres de vin dans un restaurant étoilé. Il devient ensuite commis de sommelier, sommelier, assistant-chef de sommelier, et chef sommelier.
Il travaille avec Gordon Ramsey
Cédric Beaumond avait ce talent insoupçonné au départ. «Mon premier jour, pour mon premier client, pour ma première table, j’ai vendu une bouteille très cotée à un prix énorme. Ils m’ont gardé direct», se souvient-il.
Cédric Beaumond officiera entre autres auprès de l’écossais Gordon Ramsey (connu pour animer l’émission Cauchemar en cuisine) ou encore le Français Pierre Koffman (il est d’ailleurs l’un des rares à avoir eu trois étoiles au Michelin en Angleterre) et qui a formé nombre de chefs étoilés anglais.
La mission de Cédric est délicate. «Un vin doit venir sublimer le plat d’un chef, dans le cas contraire s’il le détériore c’est une catastrophe.»
Sur un bateau à Disneyworld aux USA
En 2008, il revient en France s’offre une année sabbatique où il part... faire les vendanges à Gevrey-Chambertin. «Je coupais le raisin, le triais, je portais les caisses et j’ai travaillé sur la vinification. Bref, moi qui avais vendu tant de bouteilles, je voulais découvrir où tout commençait, le début de la filière.»
Puis il est recruté par un chasseur de têtes pour travailler à Disneyworld, aux USA.
Ensuite, il revient de nouveau en France et crée sa société Cellar doors.
Il développe l'œnotourisme
Cédric Beaumond est aujourd’hui auto-entrepreneur, à la tête de sa société Cellar doors. Il est agent de vignerons, vend des vins et propose ses services de sommelier privé pour constituer une cave et des cours d’œnologie.
Enfin, il s’est lancé dans l’œnotourisme, un secteur en pleine expansion. «Je fais du taylor made (sur-mesure). Je fais découvrir des caves à des clients, dont certains viennent de l’étranger», explique celui qui goûte entre 500 et 1000 vins par an.
Cédric se penche davantage sur les vins bio, raisonnés ceux également travaillés via la biodynamie.
Lire davanatge dans notre édition du Haut Anjou de vendredi 8 juin
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