Un jour, Clément et Geoffrey, deux amis, regardent une bouteille d’eau plastique de marque bretonne connue (dont on ne citera pas le nom), et se disent : « Si on la recyclait en faisant quelque chose avec, pourquoi pas un bateau. » C’est ainsi que commence leur aventure originale, en août 2017. Les voilà tous les deux qui collectent les bouteilles en plastique.
Une idée saugrenue
à la base
Clément et Geoffrey affinent avec le temps leur projet. Finalement, ils décident de construire un catamaran. Oui, mais pour cela, des bouteilles il va falloir en trouver beaucoup. « Alors pour réussir notre challenge, on n’hésite pas à solliciter autour de nous Claude, Guillaume, des copains, le foyer des jeunes de Courbeveille et même Séché environnement. » L’entreprise a d’ailleurs été contactée par les jeunes du foyer, qui ont réalisé une vidéo, et l’ont montrée aux responsables de Séché. « Ils ont trouvé le projet très intéressant. » Le lendemain, 500 bouteilles leur étaient fournies par Séché environnement. Au total, Clément Cornée et Geoffrey Raimbault en auront collecté 6 000.
La construction du catamaran n’est pas facile quand on n’est pas du métier. Alors Geoffrey et Clément s’improvisent architectes. Ils font des recherches de plan de construction et se lancent dans l’aventure. Leur catamaran mesurera 6,30 m de long sur 5,10 m de large avec un mât de 7 m. « Pour débuter, les copains ont assemblé les bouteilles par deux ou par trois avec du ruban adhésif. »
L’opération s’avère longue et coûteuse. Et puis marcher sur des bouteilles vides ne va pas être simple non plus. Le plancher sera réalisé avec un coffrage en bois et un grillage dessous. Les bouteilles y sont glissées individuellement toutes dans le même sens. Et recouvertes de grillage. La voile, les haubans, les flotteurs et l’entourage du mât sont aussi réalisés avec les bouteilles.
4 442 bouteilles seront nécessaires pour cette exceptionnelle construction. Mais Geoffrey et Clément gardent le secret de leur réalisation qui a demandé un peu plus de deux mois de travail. Tout est stocké chez les parents de Geoffrey dans un grand hangar.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du 14 septembre 2018.
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