La première avait ouvert en 2014 à la minoterie Blin à Azé, puis elle a fermé pour des raisons personnelles. La seconde a pris le relais à Bazouges, et fermé elle aussi pour les mêmes motifs. Mélanie Ruault lance la troisième. Productrice de cidre avec son mari, Samuel à Longuefuye, elle explique : « J’ai trouvé que c’était important d’en recréer une, vu qu’il n’y en avait pas près de chez nous. En tant que producteurs de cidre, on fournit déjà 25 ruches. »
La Ruche qui dit oui - il en existe plus de 700 en France - a emménagé dans les anciens locaux des huileries Marchands, rue Maunoir, derrière la clinique vétérinaire. Dans ce local, 25 producteurs viennent y vendre leurs produits en direct, le mercredi. « Ils rayonnent à 30/35 km autour de la Ruche, sauf pour ceux qui vendent du sel, du vin. Dans ce cas, les produits arrivent de plus loin. Par exemple, le sel d’Asserac (56), le vin de Vallet (44). »
Un marché drive
Mélanie Ruault, la responsable de la Ruche, a affiché le sourire, mercredi 19 septembre. « Pour le premier jour, nous avons 192 membres (ou clients) et 52 commandes. C’est un bon démarrage », a-t-elle lancé aux producteurs présents. Sur les étals, on trouve de tout : du pain, de la bière, du vin, des légumes...
Avant que les premiers clients ne frappent à la porte, quelques recommandations sont faites aux vendeurs : « Gérer bien vos indisponibilités et stocks, afin de retirer le produit, s’il manque. Si quelque chose ne convient pas dans l’organisation, dites-le moi. Tout n’est certainement pas parfait », a conscience Mélanie Ruault. à 17 h 30, les acheteurs viennent prendre leur bon de commande. C’est l’effervescence. La Ruche est aussi un lieu d’échanges entre le producteur et le client. Ce dernier aime connaître les origines. Les produits de la Ruche sont certifiés issus de l’agriculture biologique ou raisonnée. C’est le principe de La Ruche qui dit oui, un concept national innovant apparu au début des années 2000 pour valoriser le Mangez local.
Plus d’informations : 06 77 80 22 03 (Mélanie Ruault).
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du 21 septembre 2018.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.