Choix cornélien pour les membres de Gdeb réunis, lundi 24 septembre, à l’occasion de leur assemblée générale. « Engager 80 000 à 90 000 €, avec un tel passif, c’est dangereux. On n’a pas les moyens», déclare Damien Jahier, co-président de l’association organisatrice du festival de musiques actuelles en mai. « D’un autre côté, reporter d’une année la 10e édition, c’est aussi prendre le risque que le public ne soit plus au rendez-vous, on le sait. » Ce qu’a fait remarquer à juste titre un bénévole au cours de la soirée. Mais tout bien peser...
Le festival a monté une marche
Avec la nouvelle formule de Ça Grézille depuis deux ans : un spectacle familial le samedi après-midi et des concerts tous styles en soirée et le dimanche, le festival Ça Grézille a gravi une marche tant au niveau de la technique que de la qualité de la programmation. Pour rappel, les 18 et 19 mai derniers, les membres de Dgeb avaient réussi à faire venir des groupes de notoriété comme Mon Côté punk, Les Hurlements de Léo, Tagada Jones. Mais tout cela a un coût. Le prix d’entrée a été revu à la hausse, ainsi que les boissons. « Des habitués ne sont pas venus, et la nouvelle clientèle attendue n’est pas encore au rendez-vous», remarque une personne dans la salle. « Il y a par ailleurs de nombreux festivals qui ouvrent la saison. Les jeunes font des choix », indique Arnaud Bréhault, co-président.
Avec 2 500 festivaliers présents sur les deux jours, les recettes n’ont pas été à la hauteur des dépenses. « Les personnes n’ont pas non plus assez consommé (la fraîcheur printanière n’aide pas). Pourtant du point de vue de l’organisation, c’est sans aucun doute notre meilleure année. On a été tous très soudés », assure Damien Jahier.
Mais la décision est bel et bien prise. 2019 sera une année de transition. Elle sera mise à profit pour démarcher les partenaires et en trouver d’autres. Le fait que le Conseil départemental n’apporte aucune aide reste incompréhensible pour les membres de Dgeb. Jean-Pierre Foucher, adjoint au maire, n’a pas caché que « c’est un sujet à revoir ».
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du 28 septembre 2018.
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