Ange semble être un petit garçon “comme les autres”. De son grand sourire, il illumine la maison familiale, à Bel-Air-de-Combrée. Mais au bout de quelques minutes, la maladie du petit garçon qui soufflera ses quatre bougies en décembre prochain, pointe le bout de son nez. Problème d’équilibre, difficultés à marcher et à parler : « Il a un cérébelleux, une maladie qui atteint le cervelet (la partie arrière du cerveau qui dirige les fonctions cognitives et du langage). Il y a de grandes chances pour que ce soit génétique », explique Pierre-Antoine Rocher, le père de famille de 33 ans.
14 000 € sur 28 000 €
Aujourd’hui, les parents du petit Ange ne savent pas comment va évoluer la maladie. « Par exemple, actuellement il peut se déplacer avec un déambulateur, mais à l’avenir, on ne sait pas s’il aura besoin d’un fauteuil roulant », explique Cindy Guillemé, sa maman. Et c’est justement l’une des raisons pour lesquelles la famille a pour projet d’aménager une chambre adaptée au rez-de-chaussée de la maison. Un projet qui a un coût : environ 28 000 €. Il ont réussi à récolter la moitié, soit 14 000 €.
A deux reprises, les parents d’Ange ont entamé des démarches auprès de la Maison départementale de l’autonomie (MDA) afin d’obtenir des subventions. Un sujet qui hérisse les poils des deux parents : « La première fois, on nous a refusé une aide en nous disant que notre fils n’était pas assez handicapé. Après avoir fait un recours, on vient de nous répondre que maintenant il est trop jeune ! »
L'intégralité de l'article à retrouver dans le Haut Anjou du 19 octobre 2018, édition papier ou numérique.
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