«Le premier élément majeur de 2018 aura été la certification qui concerne uniquement le sanitaire, explique la directrice. Un moment fort et difficile à vivre avec la visite de trois experts sur quatre jours», chargés d’étudier la qualité et la sécurité des soins.
Un dossier «préparé depuis 2017», qui semble bien se passer puisqu’«aucune non-conformité majeure n’a été soulevée, mais des points de vigilance soulignés». Le rapport définitif est cependant attendu pour bientôt.
La directrice s’est réjouie de la nouvelle consultation avancée mise en place en lien avec l’hôpital de Laval. Elle concerne cette fois la chirurgie digestive et viscérale. «Cela évite aux patients de se déplacer».
Elle est revenue sur la mise en place du groupement territorial qui a permis de mutualiser des achats «avec quelques économies» à la clé et la mise en place d’une direction des systèmes d’information, «des outils qui permettront de mieux suivre le patient dans tous les établissements».
Des complications
En 2018, «nous avons été confrontés à des difficultés de recrutement, notamment en kinés, aides-soignants etc. Des métiers en tension. Pour y remédier, nous avons présenté l’établissement aux futurs professionnels en soulignant la mixité hôpital-ville qui est un atout».
Aussi, l’établissement a connu «des contraintes budgétaires. Si deux budgets sont équilibrés, ce n’est pas le cas du budget éhpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes)».
Dans ce budget, ce sont surtout «les charges de soins» qui grèvent le budget «malgré l’organisation mise en place.»
Le docteur Monnier, président de la commission médicale d’établissement, s’est agacé du poste d’interne mis en place sur le site de Renazé au premier semestre 2018 «et non reconduit au second alors que son aide est précieuse.»
Lire la suite et notamment les projets de l'hôpital pour 2019 dans notre édition du vendredi 18 janvier.
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