La municipalité de Segré-en-Anjou-bleu a lancé une Opération programmée d’amélioration de l’habitat de renouvellement urbain (Opah-RU) depuis déjà septembre 2017 (jusqu’en 2022). Le périmètre concerné prend en compte le centre-ville de Segré et le centre-bourg de Sainte-Gemmes-d’Andigné.
Depuis le lancement de cette opération qui vise à inciter les propriétaires à effectuer des travaux dans leurs logements, 1 250 000 € de travaux ont déjà été engagés. Des chantiers dont une partie du coût peut être prise en charge par des aides financières, dans le cadre de cette Opah-RU.
Mais certains propriétaires du centre-ville de Segré et du centre-bourg de Sainte-Gemmes ne semblent pas très motivés. C’était sans compter sur la détermination des élus et d’Alter, la structure qui accompagne les propriétaires dans leur démarche pour obtenir des aides à la rénovation : « Nous allons mettre en œuvre un nouvel outil qui va nous permettre, dans le cadre du plan de rénovation de l’habitat, d’être un peu plus dynamique, voire quelques fois de montrer un peu les dents sur les propriétaires qui n’accéderaient pas à notre demande pour réaliser des travaux », résume Bruno Chauvin, maire délégué de Segré.
Aller jusqu’à l’expropriation
Pour résumer, c’est un outil qui va permettre de pousser les propriétaires à effectuer des travaux, d’autant plus qu’« ils sont éligibles aux aides de l’Opah-RU », glisse Aurélie Jouenne, d’Alter. Si les propriétaires ne s’engagent pas dans la réalisation de travaux, la commune pourra aller jusqu’à l’expropriation du propriétaire, même si « l’idée, c’est d’avoir l’outil, mais de ne pas s’en servir. »
Plus d'informations à retrouver dans le Haut Anjou du vendredi 8 février, édition papier ou numérique.
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