Stylo et carnet dans les mains, certains ont déjà griffonné quelques idées avant de rejoindre l’une des quatre tables rondes installées dans la salle des fêtes. Autour de celle où l’organisation de l’Etat et des services publics est au centre du débat, les échanges débutent sur la place que doit avoir la France dans l’Europe.
« Je ne me vois pas en sortir. Après il est vrai que cela manque d’harmonisation entre les différents pays », avance Marie-Noëlle. La discussion se poursuit ensuite sur les élus. « Une diminution des élus c’est aussi moins de représentativité pour nos territoires », glisse Marcel tout en saluant le travail des élus locaux « des bénédictins ».
Intégrer les citoyens dans les décisions importantes
« Plus de transparence », « moins de privilèges pour les anciens élus et haut fonctionnaires» sont des réflexions qui reviennent à plusieurs reprises.
Alors que de son côté Jacques propose l’idée « d’avoir des élus de proximité dans chaque quartier », ou que les présidents d’intercommunalités soient élus au suffrage universel, Guy pour sa part appelle à plus de démocratie participative. « Certes, le maire représente les habitants mais quand un grand projet qui n’était pas inscrit sur le programme électoral voit le jour durant le mandat, il devrait consulter ses administrés par le biais d’une réunion ou d’un référendum », indique l’enseignant à la retraite.
Pour inciter les citoyens à participer à la vie de leur pays, Marie-Noëlle va jusqu’à mettre sur la table « le changement de date des élections (actuellement le dimanche) ».
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou de ce vendredi 15 février 2019.
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