Contacté lundi 29 avril, après son retour du salon à Paris, Joseph Gourdon, délégué syndical CGT de Burov-Leleu, revient sur le début de cette procédure. « Quand l’employeur décide de supprimer des postes sur moins de dix personnes, il a 30 jours pour le faire. L’annonce a été faite jeudi 28 mars au cours d’une réunion extraordinaire. Bruno Defontaine a convoqué les délégués du comité d’entreprise. Il a annoncé les huit suppressions de postes puis le lendemain, vendredi 29 mars, a donné plus de détails sur ces postes, en précisant que le but est de réduire les gros salaires. » La direction de Burov-Leleu contactée à plusieurs reprises n’a pas souhaité s’exprimer.
Du mal-être dans l’entreprise
Les salariés visés sont le directeur général adjoint, le responsable de la tapisserie et coupe couture, le responsable marketing, les agents d’encadrement aux achats et à la documentation et autres agents fonctionnels. Ils ont été avertis dans la journée du lundi 1er avril. « Nous avons été mis devant le fait accompli. Bruno Defontaine nous a dit si on ne le fait pas on coule la boite. »
Le comité d’entreprise qui ne peut que donner un simple avis a choisi d’aller dans le sens du Pdg. « Cela est allé très vite. Les lettres de licenciement ont été envoyées et la procédure de 30 jours devrait prendre fin vendredi 3 mai ou samedi 4 mai. »
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 3 mai 2019.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.