Ils sont menuisier, maçon, charpentier, marin, jeune, très jeunes et même retraités. Moins d’une semaine après la destruction d’un calvaire sur la commune de Chambellay, des habitants du secteur l’ont déjà remis sur pied. Ils le reconstruisaient dès jeudi 18 juillet.
« On s’est rendu compte vendredi 12 juillet au matin que le calvaire avait été détruit, c’est certainement un camion qui a dû faire une mauvaise manœuvre, explique Arnaud, un habitant de Saint-Martin-du-Bois, commune voisine avec Chambellay. « Il était vraiment irrécupérable, il y avait des pierres étalées sur plusieurs mètres », complète Amaury Bironneau qui arrive tout juste avec une nouvelle croix en bois de près de trois mètres de haut.
Un hommage à l'abbé le Pivain
Comme leur mobilisation l’atteste, « plusieurs personnes se sont dit qu’on ne pouvait pas laisser ça comme ça ». D’autant plus que « certaines connaissent ce calvaire depuis leur enfance. Chacun en a parlé autour de soi » et toutes les bonnes volontés se sont donc donné pour mission de reconstruire ce calvaire, avec l’aide de l’Association de sauvegarde du patrimoine en pays lionnais.
Cette mobilisation a également un goût d’hommage rendu à un homme cher aux pratiquants de la paroisse Saint-Martin-en-Longuenée (secteur du Lion-d’Angers) : l’abbé Bruno le Pivain, prêtre du diocèse d’Angers et curé de la paroisse Saint-Martin décédé dimanche 30 juin dernier à l’âge de 56 ans.
La suite de l'article à retrouver dans le Haut Anjou du vendredi 26 juillet 2019, édition papier ou numérique.
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