Julien Porcher, son frère Adrien, et Jérôme Guyot, les trois associés de la ferme, ont très tôt contacté le Service départemental d'incendie et de secours de Maine-et-Loire. Trois véhicules d'Angers et deux de Segré, appuyés par leurs collègues du Loroux-Béconnais en soutien sanitaire, ont pu sauver une partie du bâtiment mais 450 m2 ont néanmoins été touchés.
Le chef de groupe a précisé que « s'il est important d'avoir su protéger le bâtiment annexe avec son bardage en bois et l'autre avec des photovoltaïques, il reste encore à sortir tout le fourrage pour l'étendre et l'éteindre. »
Une botte pas assez sèche à l'origine du feu ?
Il a aussi tenu à préciser que, si plus de trois heures après le départ du feu, les pompiers continuaient d'arroser, « c'est parce que les fumées restent chaudes et que l'autre risque demeure l'effondrement de la structure métallique du hangar. » Un exercice rendu d'autant plus difficile avec le vent tournoyant.
Pour Julien Porcher, l'incendie pourrait avoir été causé par « une botte sans doute pas assez sèche quand elle a été rentrée. »
Bien qu'effondré par le drame qui touche le lieu dans lequel il vit depuis 15 ans, l'homme âgé de 40 ans doit maintenant attendre l'enquête de l'assurance pour confirmer ou pas son hypothèse.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.