Il compte refaire la peinture et installer de la vitrophanie en dépoli. «Je vais garder ma devanture en rouge basque. J’aime bien cette couleur elle attire l’œil du client.»
Le cordonnier de la rue Jules Ferry compte ensuite changer plus régulièrement sa vitrine. La réparation des chaussures est sa principale activité. Il fait aussi de la clé plate et de la clé à gorge.
Il défend l'artisanat local
Au printemps 2019, il a ouvert un deuxième dépôt de réparation de chaussures à Craon. «Je m’y rend chaque lundi. Il se trouve chez Armacedau, le marchand de cycles.» Benoît Richard a hérité d’un deuxième dépôt historique chez Karine chausseur à Pouancé. Il fait partie de la fédération française des cordonneries multiservices.
Une profession qui est passée de 30 000 à 3000 cordonniers en 30 ans, entre 1960 et 1990.
Benoît Richard défend des pieds et des mains l’artisanat local. «Je travaille avec des fournisseurs locaux et j’adhère à la monnaie locale la muse depuis le début de l’année 2019.»
Pratique - Cordonnerie Richard 9 rue Jules Ferry à Segré, ouverte du mardi au vendredi, de 9h à 12h30 et de 13h30 à 19h. Samedi de 9h à 13h. Contact : 0608430799.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 23 août 2019.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.