« Site sous vidéoprotection. » Le message est clair à l’entrée du 14, rue Denis-Papin, site de la Société Saint-Vincent-de-Paul, à Segré (Maine-et-Loire).
Depuis quelques semaines, trois caméras ont l’œil sur les va-et-vient des visiteurs. Une installation qui n’a pas pour objectif de surveiller qui vient déposer des dons ou faire quelques emplettes à la chapelle ou au vestiaire.
Des voleurs depuis quelques temps
« C’est plutôt pour dissuader les personnes de nous voler, annonce Marcelle Méchineau, vaillante présidente de Saint-Vincent-de-Paul en ce mois d'octobre 2019.
Depuis quelques temps on a des personnes qui viennent se servir parmi les choses que les personnes ont déposées quand on est fermé. » Un moyen de dissuader les auteurs des faits.
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Ces trois caméras installées au cours de l’été font également suite à l’incendie volontaire qui a touché la chapelle en novembre 2018.
Un épisode qui a obligé les bénévoles à fermer le site pendant plusieurs mois mais surtout à jeter l’intégralité des objets que la société s’apprêtait à vendre pour sa braderie quelques jours après l’incendie.
Ca nous a tous marqués, il fallait voir dans quel état c’était...
Les enregistrements de cette vidéoprotection sont « gardés pendant 18 jours ». Et une autorisation auprès de la municipalité et de la gendarmerie a dû être demandée avant d’installer ce dispositif.
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