Depuis deux ans, le syndicat du Bassin de l'Oudon s'est lancé dans une politique d'effacement de certains plans d'eau. Ainsi, à Loiron en 2022, et au printemps dernier près de Craon à Niafles et à Saint-Saturnin-du-Limet, où des zones humides les ont supplantés, plus propices à la biodiversité, à filtrer l'eau, et à jouer un rôle d'éponge (stockage dans le sol). " On est favorables à l'aménagement de mares à proximité des cours d'eau ", précise Joël Roncin, vice-président du syndicat du Bassin de l'Oudon. " Chaque goutte compte. Il n'y a rien de pire qu'un ruisseau à sec ", conclut Sylvain Lacôte, responsable des milieux aquatiques du Bassin de l'Oudon. Il y a " une tendance sévère ", renforcée par le réchauffement climatique. Les prévisions du GIEC sont de - 20 % à - 30 % de débit des cours d'eau à l'horizon 2050. " Les actions de restauration écologique relèvent de l'intérêt collectif. "
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