Plus de deux ans après l'éboulement de la falaise qui a conduit à évacuer un immeuble et deux maisons du quai Jean-Jaurès à Segré, et malgré un arrêté de péril, l'ancien locataire utilise les lieux comme pied à terre. Il n'a ni eau, ni électricité, mais cela ne l'empêche pas de squatter le 1 Ter.
Démuni par cette situation qui dure depuis le mois de décembre 2015, Arnaud de Rougé, le propriétaire, s'est dans un premier temps adressé aux gendarmes de Segré. Sans succès. Il lui a été expliqué que le litige relevait du domaine civil. A la mairie et à la sous-préfecture, le propriétaire a eu le même son de cloche: adressez-vous à la gendarmerie. Au final, ce squat est la patate chaude que tout le monde se renvoie.
Réaction du propriétaire : «personne n'ose prendre l'initiative de faire respecter le droit, au détriment de la sécurité publique, du droit à la propriété privée et même du bon sens, ça ne peut plus durer», s'excalme-t-il.
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