Lors du conseil du 6 juin la question était posée aux élus de savoir s'ils s'engageaient à poursuivre la réflexion sur la réouverture de la piscine de Candé, via par exemple la création d'un syndicat. Les élus d'Angrie ont rencontré les élus de Candé qui leur ont présenté les résultats du diagnostic qui avait été souhaité par plusieurs communes. Ils ont aussi pris connaissance des scénarios envisageables. La " zone blanche " (sans piscine couverte) couvre un territoire de 23 000 habitants.
Dans le meilleur des cas, avec une adhésion la plus large possible des communes potentiellement dans le périmètre de la structure candéenne, le coût par habitant est estimé par année à 17,50 € (et ce avec un investissement de 3,5 millions d'euros sur quinze ans). Une somme relativement faible mais théorique, qui peut varier sensiblement selon le nombre de communes qui accepteraient d'adhérer à un syndicat. Il faudra ensuite que chaque commune mesure les incidences financières sur son propre budget. À mains levées et à l'unanimité les élus d'Angrie ont adhéré à l'idée de poursuivre la réflexion en vue de la création d'un syndicat ou d'une structure équivalente. Les arguments développés pour s'engager vers la voie d'un syndicat sont les suivants : attractivité du territoire, satisfaire aux enjeux du " savoir nager ", répondre aux attentes de santé et de bien-être de la population, permettre la prévention du risque de noyade, garantir un accès au monde du handicap, réconcilier l'offre aquatique aux enjeux de la mobilité et enfin créer du lien social.
Modification de statuts
Dans la perspective d'une extension de la résidence Nelson-Mandela située sur le territoire de Segré-en-Anjou-bleu, il a été demandé aux élus de donner un avis sur le transfert de la compétence facultative Politique du logement à Anjou bleu communauté. Les élus (selon le Code général des collectivités territoriales) doivent se prononcer favorablement ou défavorablement dans les trois mois à compter de la date d'édition du courrier adressé aux communes, soit avant le 29 juin. Plusieurs élus devant le "flou" sur les compétences potentielles d'une telle décision ont demandé des précisions avant de se prononcer.
C'est le cas de Yohann Boumier qui interroge : "C'est bizarre de transférer la compétence Politique du logement uniquement pour cette opération. Une compétence qu'on ne pourra plus reprendre."
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