Les prairies limitent les intrants et donc les pollutions dans les eaux. Leur atout est indéniable écologiquement parlant. Mais encore faut-il y adhérer car derrière il y a aussi des enjeux économiques pour les agriculteurs qui doivent aussi vivre de leur activité.
Le symbolip (syndicat mixte du bassin de l'Oudon pour la lutte contre les inondations et des pollutions) a donc décidé d'organiser une renontre sur ce thème afin de montrer que le système paririe est économiquement viable, qu'il «tient la route» comme l'explique Hervé Foucher, vice-président du Symbolip.
Les prix du lait en bio et les débouchés qui en résultent n'y sont pas étrangers. Aussi, la baisse des prix des céréales fait que dernièrement, de plus en plus d'agriculteurs commencent à s'intéresser à ce système prairie qui permet d'atteindre une meilleure autonomie alimentaire. Elles nécessitent aussi moins de charges. Mais attention, car elles demandent en revanche un certain entretien. D'ailleurs, une niche apparait : davantage de matériels sont consacrés à l'entretien des prairies.
«Seules les données techniques manquaient un peu sur les prairies» constate le Symbolip. La réunion de mardi 29 novembre permettra d'en présenter, de faire quelques comparaisons, et de discuter avec un couple d'agriculteurs de Bouère qui utilise ce système et qui avec économisent.
Les partenaires veulent aussi prouver que le système prairie ne se tourne pas uniquement vers des éléveurs qui auraient des petits troupeaux, ceux qui en ont des plus grands, sont eux aussi concernés.
Lire dans notre édition du 25 novembre.
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