Château-Gontier. Rythmes scolaires : appel à rassemblement pour le retour à la semaine de 4 jours

Actualités. À l'appel du syndicat enseignant Snudi-FO 53 et du Comité pour la semaine de 4 jours, un rassemblement est prévu jeudi 22 mai à 18h devant la mairie de Château-Gontier. Objectif : réclamer un retour à la semaine de 4 jours dans les écoles publiques, afin d'aligner les rythmes scolaires avec ceux de l'enseignement privé et de la majorité des communes du département.

Publié le 20/05/2025 à 16h30, mis à jour le 20/05/2025 à 17h46 - Par Clémentine Marié

Château-Gontier. Rythmes scolaires : appel à rassemblement pour le retour à la semaine de 4 jours — Le syndicat Snudi-FO 53 et le Comité pour la semaine de 4 jours appellent à un rassemblement jeudi 22 mai à 18h devant la mairie. - HA

À l'initiative du Snudi-FO 53, un rassemblement d'enseignants et de parents est prévu jeudi 22 mai à 18h devant la mairie de Château-Gontier pour réclamer une organisation scolaire jugée plus équitable.

"Ce sont plusieurs journées de travail supplémentaires pour les enseignants"

Le débat sur les rythmes scolaires refait surface à Château-Gontier. Le syndicat Snudi-FO 53 et le Comité pour la semaine de 4 jours appellent à un rassemblement jeudi 22 mai à 18h devant la mairie. Leur objectif : réclamer un retour à la semaine de 4 jours pour toutes les écoles publiques de la ville, comme c'est déjà le cas dans l'enseignement privé. "À Château-Gontier, les écoles publiques sont encore à 4,5 jours et avec l'amplitude horaire, on peut même considérer qu'elles fonctionnent sur cinq jours", dénonce Stève Gaudin, secrétaire départemental du Snudi-FO 53. "Ce sont plusieurs journées de travail supplémentaires pour les enseignants, sans réduction d'amplitude horaire."

Un déséquilibre dénoncé

À l'échelle nationale, 96 % des communes sont repassées à la semaine de 4 jours. Dans le département, c'est le cas de 85 % des communes disposant d'une école publique. Château-Gontier fait figure d'exception. Une situation jugée injuste par les enseignants mobilisés, mais aussi par de nombreux parents d'élèves, favorables à un retour à 4 jours pour faciliter l'accès aux loisirs, à la musique, au sport ou au périscolaire. "Les élèves du public sont pénalisés. Il faut une égalité de traitement, tant pour les enfants que pour les enseignants", ajoute le syndicat.

Un cadre national demandé

Les représentants Snudi-FO réclament un cadre national, refusant "que les rythmes scolaires soient laissés à la libre appréciation des élus locaux". Ils affirment que 90 % des enseignants du public de la ville souhaitent un retour à la semaine de 4 jours. Le ton s'est récemment tendu entre le syndicat et le maire, Philippe Henry, accusé de "refuser de sonder les familles". Une demande d'audience pour la journée du jeudi 22 mai a été transmise.