« Le projet n’est pas complètement abandonné, il est plus question d’un report ». Pascal Cadeau, le dirigeant d’Hisia, société spécialisée dans les résidences seniors et les projets immobiliers souhaite rester positif et optimiste. Pourtant, le contrat qui liait son entreprise avec le Département pour investir dans le château de l’Isle-Briand a bien été rompu. « Nous allons reprendre contact avec les entreprises qui avaient répondu à l’appel à projet l’année dernière. Nous nous donnons jusqu’a la fin de l’été pour choisir un nouveau projet. Sachant que nous partons sur un projet similaire qui consisterait à tansformer le château en hôtel », nous a fait savoir le directeur de cabinet de M. Gillet, Cyril Ceccaldi.
En juin dernier, toutes les parties semblaient ravies de lancer cet important projet d’investissement dans le château de l’Isle Briand. Un investissement qui allait permettre en deux années de travaux de transformer ce magnifique château, au pied de la Mayenne, en un hôtel particulier de très haut standing avec son restaurant gastronomique.
Un fond de 50 M d’€ bloqué en Martinique
Problème, Pascal Cadeau avait prévu d’investir dix millions d’euros. Une somme qui tarde à venir. Le chef d’entreprise comptait en fait sur un fond d’investissement martiniquais de 50 millions d’euros sur dix ans. Cela fait maintenant huit mois que le fond devait être versé et qu’il n’en est rien. « Ce fond d’investissement n’est pas véreux, il ne s’agit pas d’une arnaque », tient pourtant à rassurer Pascal Cadeau qui joue la transparence. Ce fond d’investissement doit être versé par la société Humanos composée par deux experts-comptables « qui ne sont pas des voyous à col blanc ».
Quid du siège d'Hisia qui devait quitter Craon pour Angers ? La réponse dans les pages du Haut Anjou du 17 mars.
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