Sur demande de la commune, a été mise à l'étude par Meldomys la réalisation d'un projet mixte de renouvellement urbain, destiné principalement à l'habitat, dans le centre bourg de la commune du Lion-d'Angers, à proximité immédiate de l'actuelle résidence Habitat Jeunes située rue Cochard, à l'angle de l'avenue des Tilleuls et de la rue Alphonse-Cochard. Ce projet prévoit la démolition de l'ensemble des propriétés bâties et la construction de deux bâtiments collectifs de deux étages, respectivement affecté au locatif social pour l'un et à une résidence Habitat Jeunes pour l'autre.
" S'agissant du programme locatif, il est envisagé la création de seize logements sociaux (huit logements T2, six logements T3 et deux logements T5) ainsi que seize boxes et cinq places de parking. Quant au programme de la résidence Habitat Jeunes, le programme prévoit la réalisation de vingt studios et sept places de stationnement. Pour les deux ensembles immobiliers, chaque logement disposera d'un espace extérieur privatif. Il sera également prévu la réalisation d'un espace vélos et d'un local répurgation pour chacun des bâtiments ", a expliqué Arnaud Gueudet, l'adjoint en charge de l'urbanisme, lors du conseil municipal de ce 7 juillet.
" Sur le volet foncier, le périmètre est constitué de quatre unités foncières bâties. Deux propriétés ont déjà fait l'objet d'une acquisition à l'amiable et d'une démolition par la société Alter Public. " Afin de mener à terme l'opération d'aménagement, il reste à acquérir deux propriétés bâties, les 2 et 4 de la rue Alphonse-Cochard. " Le but est d'arriver à un accord avec les propriétaires, afin d'éviter l'expropriation. Il nous faut avancer de façon constructive, comme avec ce jeune couple, à qui nous avons réservé un lot sur Revion qui les intéresse pour se reloger ", poursuit l'élu.
Une fresque en trompe-l'œil
Dans un souci d'embellissement de la ville, la commission urbanisme réfléchit sur la création d'une fresque en trompe-l'œil sur un mur aveugle à l'angle des rues du Général-Leclerc et du Marché " au-dessus de l'espace de toilettage pour chiens et chats. À l'instar de nombreuses communes, ce trompe-l'œil, qui recréerait une façade d'immeuble lionnais, pourrait donner une plus-value architecturale et artistique à ce mur nu et abîmé, explique Arnaud Gueudet. Cela ne pourra se faire qu'avec l'accord des propriétaires et la signature d'une convention bordant cela ".
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.